1-Cap sur l’Atlantique : le Bali 4.6 « TEN » s’élance pour une transatlantique exceptionnelle

À Hyères, le quai s’anime dès les premières lueurs du jour. Le Bali 4.6 du groupe Philisa, habituellement amarré dans le Golfe de Saint-Tropez, largue ses amarres pour une aventure hors du commun : un stage de voile transatlantique entre Hyères, Tenerife et Le Marin, orchestré par Philisa École de Voile.

Une traversée en deux temps, un apprentissage grandeur nature

Ce stage exceptionnel se déroule en deux étapes : • Première partie : Hyères – Tenerife, environ 1 200 milles à travers la Méditerranée et le détroit de Gibraltar. • Deuxième partie : Tenerife – Le Marin (Martinique), la grande traversée de l’Atlantique, sur les routes des alizés.

À bord, cinq stagiaires venus d’horizons différents partagent un même rêve : apprendre, naviguer, et vivre la mer dans ce qu’elle a de plus authentique. “La transat, c’est plus qu’un stage : c’est une école de vie. On y apprend autant sur soi que sur la navigation.” — Philippe Le Corre, skipper du Bali 4.6

À la barre, un skipper expérimenté : Philippe Le Corre

Fort de 7 transatlantiques allé et 5 retours, titulaire du Brevet d’Etat voile illimité, Philippe Le Corre incarne à merveille la philosophie de l’école Philisa : la rigueur de la formation alliée à la passion de la mer. Calme, pédagogue, et toujours à l’écoute, il guide ses stagiaires avec bienveillance, transformant chaque manœuvre en occasion d’apprentissage.

Un bateau idéal: le Bali 4.6

Le catamaran Bali 4.6, véritable concentré d’espace et de confort, est ici configuré pour la grande croisière :

• 4 cabines doubles spacieuses, • 1 cabine pullman, • un carré lumineux à 360°, • et surtout, la rigidité et la performance propres aux catamarans Bali.

Ce bateau n’en est pas à son premier sillage. Après une saison en Méditerranée, opérée depuis le Golfe de Saint-Tropez, il s’apprête à rejoindre sa nouvelle zone de navigation : les Antilles. Une nouvelle vie commence pour lui… et pour ceux qui embarquent à son bord.

L’avitaillement : l’autre défi avant le large

Entre les caisses de fruits secs, les filets d’oranges, les sacs de riz et les conserves, l’équipage a passé plusieurs jours à préparer minutieusement le bateau. Une transat, c’est aussi une question d’autonomie : savoir gérer les ressources, anticiper, et s’organiser. L’avitaillement devient ainsi une véritable première leçon de vie à bord.

L’esprit du départ

Sur le quai, les amarres sont prêtes à être larguées. Les visages sont partagés entre excitation et respect de l’immensité à venir. Derrière eux, la Méditerranée. Devant eux, l’Atlantique. Une page se tourne, une aventure commence.

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